Le sujet des passoires thermiques est un sujet brulant, et pas forcement simple à comprendre.
A première vue, un logement de 60 m2 en classe G (450 kwh.m2) est sensé consommer 27000 kwh par an d’énergie. (450 x 60).
Si le logement ne possède que des convecteurs électriques, on pourrait s’attendre à une facture de 5400 € par an (moins si c’est une autre énergie) avec un kWh a 20 centimes d’euros.
Hors, le cout du chauffage par radiateurs électriques est plutôt estimé a 2400 €, soit 2.3 fois moins !
C’est une histoire d’énergie primaire versus énergie finale, sans intérêt pour le porte monnaie.
Ce chiffre de 2400 € ne peut pas être retenu car il ne tiens pas compte de la situation géographique.
Par exemple, si on utilise les formules des DJU (degrés jours unifiés), on constate que l’énergie utile pour chauffer un logement est 77% plus importante à St Etienne(42) qu’à Cannes(06).
Le cas des appartements
Dans une maison individuelle, on arrive facilement à imaginer le cout et les solutions à mettre en œuvre (isolation des combles et des murs par l’extérieur).
Dans un immeuble en copropriété, les aménagements possibles sont beaucoup plus restreints. On se limite souvent au changement des ouvertures et à une isolation intérieure.
Souvent, dans un immeuble collectif, on est chauffé par son voisin et on chauffe ses voisins.
Ainsi, il est peu efficient d’isoler des murs qui ne donne pas directement sur l’extérieur.
La solution la plus acceptable en matière de cout de de perte de surface est de doubler les murs extérieurs avec une plaque de TH38 13+40 mm. On peut souvent envisager leur mise en œuvre par simple collage.